La danse de l’Invisible : historique partie II

Deux résidences ont alors suivi :

  • Cinq jours en avril 2021 : Résidence artistique aux Fours à Chaux deRégneville sur Mer ((Centre Départemental de Création Artistique, Manche) :espace de travail / cadre historique et patrimonial propice à la créativité /hébergement.

  • Cinq jours en octobre 2021 : Résidence artistique à l’Arsenal (Lieu municipal de programmation culturel de Nogent le Rotrou en Eure et Loir : espace de travail à disposition avec un peu de technique Lumière (présence d’un technicien), avec à une présentation de chantier en public.

En amont des résidences, Noémie a effectué un travail dramaturgique autour d’autres contes traditionnels :

Vassilissa et sa poupée, conte russe.
La petite indienne, d’après un récit de vie trouvé dans
de Paula Gunn Allen, qui a recueilli 17 voix de femmes amérindiennes.
La danse des grands-mères, Clarissa Pinkola Estés, auteur de Femmes qui courent avec les loups ( un livre que se transmettent les femmes encore aujourd’hui de main en main)
Le Conte de la Mère de clan de la septième lune, conte que l’on trouve dans
Les treize mères originelles, la voie initiatique des femmes amérindiennes, de Jamie Sams, membre de la Hutte d’Enseignement du Clan du Loup.


Elle a aussi intégré à ce corpus un texte né durant la période virus lors d’un atelier en visioconférence mené par Martine Tollet, conteuse professionnelle et formatrice.
Ce texte L’homme-feuille, racontant l’histoire d’un voyage initiatique d’un homme en reconstruction à travers son corps et la nature, deviendra plus tard L’Homme au violon (transhumance d’un homme parti de Hongrie pour aller vers l’Amérique).

PS : Martine Tollet est décédée le 30 décembre 2020. Il existe sur le net de nombreux sites, témoignages, enregistrements de son travail, permettant de découvrir encore la grande étendue de son action, pourtant si discrète, et qui a accompagné de nombreuses conteuses et de nombreux conteurs.

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